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Depuis plusieurs années, un programme de lutte contre les salmonelles est en cours chez les volailles de reproduction, les poules pondeuses, les poulets de chair et les dindes de chair. Le programme comprend des mesures de prévention qui font partie des conditions d'autorisation pour la détention de volailles, un monitoring et des mesures en cas de lots positifs. Chez les volailles de reproduction, les sérotypes Salmonella Enteritidis, Salmonella Typhimurium, Salmonella Virchow, Salmonella Hadar, Salmonella Infantis et Salmonella Paratyphi B var. Java sont à combattre.
Les volailles de reproduction en période d'élevage sont échantillonnées à 1 jour, à 4 semaines et à 16 semaines. À partir de l'âge de 22 semaines, les volailles de reproduction en phase de production sont échantillonnées toutes les 2 semaines. Il y a une vaccination obligatoire contre Salmonella Enteritidis, les lots positifs font l'objet d'un abattage anticipé et les oeufs à couver sont détruits. L'objectif européen d'avoir par Etat membre moins de 1 % de lots positifs de volailles de reproduction en production par an a été respecté pendant plusieurs années mais n’a pas été atteint en 2017 ni en 2018. L’objectif a été de nouveau atteint en 2019 mais le seuil des 1% a été légèrement dépassé en 2020 et en 2021.
Depuis 2008, dans le secteur de la ponte, les sérotypes Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium sont à combattre pour atteindre l’objectif européen de maximum 2 % de lots positifs. Pendant la période d'élevage, le monitoring bactériologique est effectué à 1 jour et à 16 semaines, et pendant la période de production toutes les 15 semaines. Il y a également une vaccination obligatoire contre Salmonella Enteritidis, et les oeufs provenant de lots positifs sont soumis à un traitement thermique. Depuis 2015, l’objectif de maximum 2 % de lots positifs a été atteint en Belgique.
En 2020 et 2021, les objectifs ont été dépassés suite à la présence de nombreux lots positifs à S. Enteritidis faisant monter la prévalence de lots positifs à 2,32% et 2,18% respectivement.
Chez les poulets de chair et les dindes de chair, depuis 1999, une analyse visant la détection des salmonelles est effectuée dans les 3 semaines précédant l'abattage. Depuis 2010, une série de mesures d'hygiène sont imposées dans les exploitations contaminées, afin d'atteindre l'objectif européen de moins de 1 % de lots positifs pour Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium. Depuis 2010, cet objectif est atteint en Belgique chez les poulets de chair. Chez les dindes de chair, l’objectif de ne pas dépasser les 1 % a été atteint en 2016 et 2017 mais n’a plus été atteint depuis. Le pourcentage de lots positifs pour Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium était de 3,19% en 2021 chez les dindes de chair.
On trouve ci-dessous un lien vers les résultats des 6 dernières années.
Volailles de reproduction en période d'élevage
Volailles de reproduction en production
Poules pondeuses en période d’élevage et en production
Poulets de chair et dindes de chair |
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Le 17 juin 2015, l'AR et l'AM du 27 avril 2007 relatifs à la surveillance des salmonelles chez les porcs ont été abrogés. En conséquence, les échantillons prélevés dans le cadre de la surveillance de la maladie d'Aujeszky ne sont plus analysés pour la détection de Salmonella.
Salmonella chez les porcs demeure toujours une importante source de salmonellose humaine. L'Agence poursuit la lutte contre les salmonelles chez les porcs. La recherche des outils de lutte efficaces tels que la vaccination est toujours en cours.
L'optimisation de la biosécurité générale, tant externe qu'interne, reste très importante.
La présence d'une bonne biosécurité laisse présager un effet positif sur la santé des animaux en général, et sur l'usage d'antibiotiques et la présence de Salmonella en particulier.
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Dernière mise à jour le
20.03.2023
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Salmonelles