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Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire
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Coronavirus (Covid-19 chez les animaux)
Informations aux vétérinaires, aux propriétaires d'animaux de compagnie et d'élevage, et aux laboratoires. Informations relatives au Risk Assessment Group - Covid Animals (RAGCA).


Questions générales : https://www.info-coronavirus.be/fr/faqs
Arrêté ministériel portant des mesures d'urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19
Call center : 0800/14.689 de 8h00 à 20h00.
Biocides actifs contre ce virus

Informations aux entreprises actives dans la chaîne alimentaire


 

Risk Assessment Group - Covid Animals (RAGCA) et Comité scientifique

Infection par le SARS-CoV-2 chez les animaux : Maladie à déclaration obligatoire

Surveillance épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux et pour en empêcher la dispersion dans les élevages de visons – Dispositions légales
Information pour les laboratoires
Vétérinaires
Infos et recommandations générales pour leurs activités
Covid 19 chez les animaux de rente
Recommandations du RAGCA concernant le diagnostic du SARS-CoV-2 chez les animaux de compagnie et la déclaration des résultats de laboratoire (PDF) - Annexe 1 (XLS) - Annexe 2 (XLS) - Guidance document OIE: Considerations for sampling, testing, and reporting of SARS-CoV-2 in animals (PDF)
Activités officielles des vétérinaires agréés - Tableau de priorités
Animaux domestiques
Infos et recommandations générales pour les animaux de compagnie
Les activités professionnelles associées aux animaux de compagnie
Animaux de production

Animaux détenus dans des parcs ou des zoos

"COVID-19 and farmed and domestic animals” - Questions and Answers of the EU Commission








Risk Assessment Group - Covid Animals (RAGCA) et Comité scientifique

  Groupe formel d’évaluation du risque lié aux animaux «Risk Assessment Group-Covid Animals»

RECOMMANDATIONS ET DOCUMENTS ÉMIS PAR LE RAGCA

La liste ci-dessous reprend les recommandations, avis, positions, communications et commentaires émis par le RAGCA dans le cadre de ses travaux sur la santé animale lorsqu’elle est associée à l’infection ou au risque d’infection des animaux par le SARS-CoV-2 et aux conséquences pour la Santé publique.

Recommandations du RAGCA concernant la susceptibilité potentielle à l’infection par le SARS-CoV-2 des espèces de cervidés indigènes en Belgique (Cervus elaphus, Capreolus capreolus et Dama dama) et l’éventualité d’un monitoring dans ces espèces (PDF) (22/11/2021)
Recommandations du RAGCA en cas de résultat positif à un test de diagnostic de l’infection par le SARS-CoV-2 obtenu chez un animal sauvage vivant (PDF) (22/11/2021)
Recommandations du RAGCA pour limiter le risque d'installation du SARS-CoV-2 à l'état de réservoir en faune sauvage belge (PDF) (21/05/2021)
Position du RAGCA concernant la vaccination des animaux contre le SARS-CoV-2 (PDF) (28/04/2021)
Communication du RAGCA aux vétérinaires à propos des « variants of concern » (VoC’s) du SARS-CoV-2 chez les animaux de compagnie (PDF) (23/04/2021)
Communication du RAGCA aux autorités à propos des « variants of concern » (VoC’s) du SARS-CoV-2 chez les animaux de compagnie (PDF) (13/04/2021)

Evaluation du risque de transmission du SARS-CoV-2 à la faune sauvage (PDF) (17/03/2021)

- Screening faune sauvage 2020 (XLS)

- Evaluation de risque faune sauvage (PNG)

Risque zoonotique associé à l’infection de visons par le SARS-CoV-2 (PDF) (05/11/2020)
L’infection à SARS-CoV-2 chez les visons d’élevage – Nécessité d’une approche proactive et anticipative de type « One Health» en Belgique (PDF) (03/11/2020)
Recommandations du RAGCA sur la surveillance de l’infection à SARS-CoV-2 dans les exploitations de visons en Belgique et les options de mesures de contrôle (PDF)
Commentaires du RAGCA au RAG concernant les clusters de cas de Covid19 dans le secteur des abattoirs et de la transformation de la viande (PDF) (02/06/2020)
Communication de l’AFSCA et du RAGCA aux propriétaires belges d’exploitations de visons (PDF) (20/05/2020) (Prochainement disponible en français)
Communication de l’AFSCA et du RAGCA aux vétérinaires en charge des élevages de visons en Belgique (PDF) (14/05/2020) (Prochainement disponible en français)
Position of the Risk Assessment Group-Covid-19 Animals (RAGCA) regarding the questions received in the context of the Informal videoconference of the members of the Working Party of Chief Veterinary Officers dedicated to Covid19 in animals (PDF) (12/05/2020)
Avis et recommandations du RAGCA sur l’utilisation de chiens pisteurs pour la détection d’humains infectés par le SARS-CoV-2 (PDF) (11/05/2020)
Recommandations du RAGCA en termes de diagnostic de l’infection à SARS-CoV-2 chez les animaux de compagnie (PDF) (Mis à jour le 07/07/2020) - Annexe 1 (XLS) - Annexe 2 (XLS) - Guidance document OIE: Considerations for sampling, testing, and reporting of SARS-CoV-2 in animals (PDF)
Recommandations concernant les mesures de déconfinement associées aux activités dans le secteur B2C liées aux animaux compagnie (PDF) (05/05/2020)


COMITÉ SCIENTIFIQUE INSTITUÉ AUPRÈS DE L’AFSCA

Avis rapide 03-2021 : Réévaluation des risques concernant l’infection à SARS-CoV-2 dans les exploitations de visons (dossier SciCom 2020/20) (PDF) (22/01/2021)

Avis rapide 19-2020: Potentiel zoonotique du SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19 chez l’homme) : risque d’infection de l’homme vers l’animal et de l’animal vers l’homme (Mise à jour au 09/07/2020 de la situation épidémiologique en santé animale) (PDF) (10/07/2020)

Risque zoonotique du SARS-CoV2 (Covid-19) associé aux animaux de compagnie : infection de l'homme vers l'animal et de l'animal vers l'homme (dossier SciCom 2020/07) - Conseil urgent définitif 04-2020 (PDF) (date de mise à jour : 14/04/2020 ; date d’approbation : 24/04/2020)


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Infection par le SARS-CoV-2 chez les animaux : Maladie à déclaration obligatoire

 

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et des cas d’infection par le SARS-CoV-2 constatés chez certaines espèces animales, il a été décidé d’intégrer l’infection par ce virus dans la liste officielle des maladies à déclaration obligatoire. Depuis le 29 juin 2020, la notification est obligatoire pour tous les détenteurs d’animaux, les vétérinaires et les laboratoires.

Bien que le virus du SARS-CoV-2 se propage essentiellement par transmission interhumaine et que seuls quelques animaux de compagnie (principalement des chats) aient été diagnostiqués positifs envers ce virus en Belgique depuis le début de la pandémie, une certaine vigilance s’impose, notamment vis-à-vis des espèces animales plus sensibles au virus (tels que les chats, les hamsters et les mustélidés, notamment les furets et les visons).

En cas de suspicion sérieuse de la maladie sur base de signes cliniques* ou de résultats de laboratoire, le vétérinaire est tenu de prévenir l’ULC locale par le biais de la procédure de notification obligatoire (voir le formulaire à compléter). Les coordonnées des ULC (adresses e-mail pour les notifications obligatoires) sont reprises sur la page Internet http://www.afsca.be/professionnels/contact/ulc/

Le vétérinaire peut décider, sur une base volontaire, de prélever des échantillons et de faire effectuer une analyse, dans le cas d’un diagnostic d’exclusion par exemple*, la notification préalable à l’ULC n’est alors pas nécessaire. Le prélèvement d’échantillons et l’analyse ne sont obligatoires que si l’ULC donne des instructions à ce sujet. Dans ce dernier cas, les frais d’échantillonnages et d’analyses sont à charge de l’AFSCA. Si un résultat positif est obtenu lors d’une analyse, en plus de la notification obligatoire, il est également recommandé de suivre les directives données par le RAGCA. Par exemple, maintenir l’animal de compagnie en quarantaine (isolement au domicile) et appliquer les mesures d’hygiène nécessaires.

Vous trouverez de plus amples informations sur l’infection par le SARS-CoV-2 chez les animaux via le lien suivant : http://www.favv.be/professionnels/publications/communications/covid19/animaux.asp

Vous pouvez consulter la modification de la législation concernée via le lien suivant : http://www.ejustice.just.fgov.be/cgi_loi/change_lg.pl?language=fr&la=F&cn=2014020319&table_name=loi

*Le vétérinaire peut s’appuyer sur les lignes directrices données par le RAGCA, notamment pour déterminer si le tableau clinique de l’animal et le contexte (par exemple, un propriétaire chez qui on aurait diagnostiqué le SRAS-CoV-2) font fortement penser à une infection par le virus . (Recommandations du RAGCA en termes de diagnostic de l’infection à SARS-CoV-2 chez les animaux de compagnie)



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Surveillance épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux et pour en empêcher la dispersion dans les élevages de visons – Dispositions légales

 

SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DU VIRUS DU SARS-COV-2 :
GÉNÉRALE POUR TOUTES LES ESPÈCES ANIMALES - SURVEILLANCE RENFORCÉE DANS LES ÉLEVAGES DE VISONS 

 

Depuis le 29 juin 2020, l’infection par le virus du SARS-CoV-2 chez les animaux est une maladie animale à déclaration obligatoire (voir newsletter https://www.favv-afsca.be/newsletter-da-vt/newsletter295_fr.asp ).

Le suivi de la situation épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux est important car il participe à l’amélioration des connaissances générales sur le virus et peut aider à prévenir l’installation d’un réservoir pour le virus chez les espèces concernées.

Les vétérinaires qui prélèvent des échantillons sur les animaux en cas de forte suspicion de contamination par le virus du SARS-CoV-2 (uniquement sur instruction de l’ULC) ou sur initiative volontaire (pour un diagnostic d’exclusion) y contribuent déjà(1).

Une surveillance spécifique du virus du SARS-CoV-2 a été mise en œuvre dans les élevages de visons en Belgique(2) au cours de l’année 2020 car il est prouvé que les visons (mustélidés) sont plus sensibles au virus et plusieurs contaminations avaient déjà été constatées dans des élevages de visons dans plusieurs pays (Pays-Bas, Danemark, et États-Unis notamment). Elle a été suspendue en 2021, puis en 2022 puisque toutes les exploitations encore actives en Belgique avaient soit arrêté soit suspendu leurs activités.

Un arrêté ministériel(3) permettant la mise en œuvre obligatoire de ces dispositions et concernant les mesures à appliquer pour la surveillance épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux a été publié le 26 août 2020, il tient notamment compte des recommandations formulées par le RAGCA(4) (Risk Assessment Group Covid Animals(5)). Les mesures prévues sont les suivantes  : 

Pour toutes les espèces animales

Les analyses des échantillons en vue de détecter la présence du virus du SARS-CoV-2 ou des anticorps dirigés contre ce virus doivent être réalisés par les laboratoires à l’aide de tests validés. Les résultats de toutes les analyses (y compris donc les résultats négatifs) seront rassemblés et traités afin de suivre attentivement la situation épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux. Les frais d’analyse et autres frais complémentaires sont à charge du propriétaire ou du détenteur de l'animal sauf si les analyses sont demandées par l’Unité locale de contrôle (ULC), auquel cas les frais seront à charge de l’AFSCA.

Uniquement pour les élevages de visons

Le responsable d’un élevage de visons doit :

  • appliquer des mesures de biosécurité dans son exploitation pour empêcher l’introduction et la propagation du virus du SARS-CoV-2 ;
  • immédiatement informer l’ULC lorsqu'il constate une mortalité ou une morbidité anormale chez les visons d’élevage ou s’il y a d’autres raisons qui laissent supposer qu’il s’agit d’une contamination par le virus du SARS-CoV-2.

Ces deux points ont déjà été recommandés par le RAGCA, et les éleveurs de visons ont personnellement été informés à ce sujet par l'AFSCA.

Outre cette surveillance passive, l’AFSCA a initié un monitoring dans tous les élevages de visons en septembre 2020 afin de rechercher activement si des contaminations par le virus étaient survenues ou survenaient chez les visons en Belgique (instruction). Les analyses ont été réalisées par Sciensano (Laboratoire de référence national pour l’infection par le SARS-CoV-2) et les coûts ont été pris en charge par l'AFSCA. A l’arrêt des activités de toutes les exploitations de visons en Belgique (janvier 2021), aucune infection n’avait pu être mise en évidence chez les animaux (479 analyses sérologiques et 205 tests virologiques tous négatifs) (6).

 

(1) http://www.afsca.be/newsletter-da-vt/newsletter295_fr.asp

(2) En pratique une quinzaine d’élevages de visons en Flandre (activité autorisée jusqu'au 1er décembre 2023), aucun en Wallonie où cette activité est interdite.
(3) Arrêté ministériel portant des mesures d’urgence pour la surveillance épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux et pour en empêcher la dispersion dans les élevages de visons (PDF)
(4) http://www.afsca.be/professionnels/publications/communications/covid19/_documents/20200616---RAGCA-Surveillance-expl-visons---BE--vFR.pdf (PDF)

(5) http://www.afsca.be/professionnels/publications/communications/covid19/animaux.asp#ragca

(6) Risque zoonotique associé à l’infection de visons par le SARS-CoV-2 (https://www.favv-afsca.be/professionnels/publications/communications/covid19/_documents/RAGCA-mink-DK-SARS-CoV-2_FR.pdf)



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Information pour les laboratoires

 

NOTIFICATION OBLIGATOIRE DES RESULTATS D’ANALYSES DE LABORATOIRE POUR LE VIRUS DU SARS-COV-2 CHEZ LES ANIMAUX 

 

Par la présente, nous vous informons de la parution de l’Arrêté ministériel du 24/08/2020 portant des mesures d'urgence pour la surveillance épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux et pour en empêcher la dispersion dans les élevages de visons1.

Dans son chapitre II « Dispositions concernant la surveillance épidémiologique des animaux autres que les visons de production », cet arrêté ministériel prévoit un certain nombre de directives à destination des laboratoires effectuant des analyses dans le cadre du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux autres que des visons de production :

  • Le laboratoire utilise des tests validés pour la détection de la présence du virus du SARS-CoV-2 ou des anticorps dirigés contre ce virus ;

  • Pour chaque analyse réalisée en vue de la détection du virus SARS-CoV-2 ou des anticorps dirigés contre ce virus, le laboratoire est tenu de transmettre les données suivantes à l’AFSCA, via l’adresse e-mail covidanimals@favv-afsca.be – il est conseillé de faire ce rapportage mensuellement, et d’utiliser le tableau Excel en annexe (XLS) :
    1. l’espèce animale échantillonnée ;
    2. le type de test utilisé (détection du virus du SARS-CoV-2 ou des anticorps dirigés contre ce virus) ;
    3. le motif de la demande ;
    4. le nom complet du test utilisé ;
    5. le type de prélèvement réalisé ;
    6. la date de réalisation du prélèvement ;
    7. la date de réalisation du test de diagnostic par le laboratoire ;
    8. le ou les résultats obtenus : positif, négatif ou non concluant.

  • Le laboratoire est dans l’obligation de notifier à l’AFSCA tout résultat non conforme obtenu aux tests précités. La notification doit se faire immédiatement, dans les 48 h qui suivent la constatation initiale, à l’Unité Locale de Contrôle (ULC) de la province où est situé le laboratoire en complétant le tableau Excel en annexe avec les données d’analyse pour l’envoyer à l’adresse e-mail pour notification à l’ULC et à l’administration centrale de l’AFSCA (NOTIF.FSC@favv-afsca.be).

Les frais d’analyse et autres frais supplémentaires sont à charge du demandeur de l’analyse, sauf lorsque les analyses sont demandées par l’Unité Locale de Contrôle de l’AFSCA, auquel cas les frais sont alors à charge de l’AFSCA.

L’objectif de la collecte de ces données est d’intérêt général et s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus du SARS-CoV-2. Ces données sont traitées afin d’améliorer les connaissances sur le virus du SARS-CoV-2 et de suivre la situation épidémiologique chez les animaux.

En application du même arrêté ministériel une surveillance spécifique du virus du SARS-CoV-2 a été menée au sein des élevages de visons en Belgique car il a été prouvé que les visons (mustélidés) étaient plus sensibles au virus et plusieurs contaminations ont déjà été constatées dans des élevages de visons de plusieurs pays. Ces analyses sont réalisées par Sciensano.

De plus amples informations sur la contamination d’animaux par le virus du SARS-CoV-2 sont disponibles via le lien suivant :
http://www.afsca.be/professionnels/publications/communications/covid19/animaux.asp

1 voir Arrêté ministériel portant des mesures d’urgence pour la surveillance épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux et pour en empêcher la dispersion dans les élevages de visons



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Vétérinaires

 

LES ACTIVITÉS DES VÉTÉRINAIRES

Les activités des vétérinaires, y compris celles des inséminateurs, ainsi que tous les déplacements nécessaires afin d’exercer ces activités, ont toujours fait partie des activités considérées comme "essentielles" et autorisées depuis le début de la pandémie.


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INFECTION PAR LE SARS-COV-2 (agent de la Covid-19 chez l’homme) CHEZ LES ANIMAUX DOMESTIQUES

  • Coronavirus et animaux domestiques : les faits (MISE A JOUR au 31 mars 2020)
    (Prof. Etienne THIRY, Faculté de médecine vétérinaire, Liège Université,
    avec la collaboration du Prof. Hans Nauwynck et Prof. Jeroen Dewulf, Université de Gand)
  • Depuis le 29 juin 2020, le SARS-CoV-2 est inscrit sur la liste officielle des maladies à déclaration obligatoires. Pour plus d’informations, voir l’onglet « Infection par le SARS-CoV-2 chez les animaux : Maladie à déclaration obligatoire ».
  • Outre la déclaration obligatoire des résultats d’analyses positifs (cfr point précédent), afin d’améliorer les connaissances sur le virus de la Covid-19 (SARS-CoV-2), un suivi épidémiologique chez tous les animaux en Belgique est désormais obligatoire. Celui-ci s’effectue par la collecte de tous les résultats des tests de diagnostic réalisés sur des animaux dans le cadre d’une suspicion d’infection par le SARS-CoV-2.
    Cette disposition, de même que la mise en place d’un monitoring des exploitations de visons, a été reprise dans un arrêté ministériel portant des mesures d'urgence pour la surveillance épidémiologique de l’infection par le SARS-CoV-2 chez les animaux et pour en empêcher la dispersion dans les élevages de visons entré en vigueur le 26 août 2020.
    Pour plus d’information, consultez ce lien vers l’onglet « Surveillance épidémiologique du SARS-CoV-2 chez les animaux et pour en empêcher la dispersion dans les élevages de visons – Dispositions légales ».

Mon client est atteint de Covid-19 et vit avec son chien, son chat, son furet ou son hamster, puis-je recevoir l’animal dans ma salle de consultation ?
Dans ce cas, il est recommandé de ne pas laisser l’animal venir dans votre salle de consultation car d’une part, l’animal peut être porteur passif du virus et d’autre part, parce que le virus peut se multiplier chez le chat, le furet et le hamster doré, ces animaux sont donc susceptibles d’excréter le virus et peuvent ainsi également introduire le virus dans votre cabinet. Le chien présente une susceptibilité moindre au virus de la Covid-19. Des précautions peuvent cependant être prises aussi pour le chien.
S'il n'y a pas d’urgence, il est préférable de reporter la consultation à une date ultérieure après le rétablissement du propriétaire. Si l’animal doit absolument être examiné, il peut être amené par une connaissance de votre client à qui il faut conseiller d'être particulièrement prudent et de respecter toutes les mesures de protection ; cette personne doit donc, tout comme vous, se laver et se désinfecter scrupuleusement les mains après tout contact avec l’animal (voir également ci-dessous les mesures à prendre après avoir examiné un animal suspecté d’être infecté).

Mon client m'amène un chien, un chat, un furet ou un hamster qui présente certains signes cliniques (températures, problèmes respiratoires, écoulement nasal) : dois-je demander un test Covid-19 ?
Une demande peut être adressée à un laboratoire qui a développé une méthode génétique spécifique validée pour la détection du virus responsable de la Covid-19 (SARS-CoV-2) ou un test sérologique spécifique validé de l’infection par le SARS-CoV-2.
Des recommandations précises ont été émises par le « Risk assessment group-Covid animals » et peuvent être consultées via le lien : Recommandations du RAGCA concernant le diagnostic du SARS-CoV-2 chez les animaux de compagnie et la déclaration des résultats de laboratoire (PDF)) - Guidance document OIE: Considerations for sampling, testing, and reporting of SARS-CoV-2 in animals (PDF)

Quelles mesures de protection dois-je prendre en tant que vétérinaire si je dois examiner un chien, un chat, un furet ou un hamster présentant des signes cliniques suspects ou provenant d'une famille dont l’un des membres est atteint de Covid-19 ?

Si vous devez examiner un chien, un chat, un furet ou un hamster qui présente des signes cliniques pouvant être causés par la Covid-19 ou qui provient d'une famille dont l’un des membres est atteint de Covid-19 ou suspect de l’être, il est recommandé de porter des vêtements de protection dont un tablier à usage unique, des gants jetables, des lunettes de protection et un masque. Ces mesures sont particulièrement importantes lorsque vous examinez des chats, des furets ou des hamsters puisque ces derniers sont susceptibles d’excréter le virus. Le chien présente une susceptibilité moindre au virus de la Covid-19.

Dois-je nettoyer et désinfecter mon cabinet après avoir reçu un animal présentant des signes cliniques suspects ou provenant d’une famille dont l’un des membres est atteint de Covid-19 (maladie causée par le SARS-CoV-2) ?
Si vous avez examiné un chien, un chat, un furet ou un hamster dans votre cabinet qui présente des signes cliniques pouvant être causés par le SARS-CoV-2 ou qui provient d'une famille dont l’un des membres est atteint ou suspecté d’être atteint de Covid-19, il est recommandé - une fois la consultation terminée - de nettoyer et de désinfecter soigneusement tous les endroits avec lesquels l’animal est entré en contact. Vous devez également nettoyer et désinfecter soigneusement vos mains et le matériel utilisé. Les désinfectants usuels sont actifs contre le virus de la Covid-19 (liste des biocides actifs contre le SARS-CoV-2 disponible via l’onglet « Biocides actifs contre ce virus »). Il est toujours préférable qu’un animal soit amené dans une cage et y reste le plus possible. Ces mesures sont particulièrement importantes lorsque vous examinez des chats, des furets ou des hamsters puisque ces derniers sont susceptibles d’excréter le virus. Le chien présente une susceptibilité moindre au virus de la Covid-19.

Comment prendre soin des animaux de compagnie de patients infectés à leur domicile ?
Il est recommandé de garder les animaux de compagnie de patients infectés sur place et, autant que possible, à l'intérieur, et d'éviter aussi les contacts rapprochés entre le patient et ces animaux.
Il convient toutefois d'accorder aussi une attention au bien-être de l'animal et, au besoin, de le faire sortir régulièrement, tout en respectant les règles de distanciation physique. Si le propriétaire est hospitalisé,
il est préférable qu’un membre de la famille proche ou une connaissance s’occupe de l'animal de compagnie sur place, dans son environnement familier.
Il est également recommandé de limiter autant que possible les contacts avec les animaux de compagnie pour les patients infectés, et de respecter toutes les mesures d'hygiène.
Voir aussi les recommandations concernant le soin aux animaux données via ce lien vers l’onglet
« Animaux domestiques »


Quel est le risque lorsque je suis mordu ou griffé par un chien, un chat, un furet ou un hamster suspect d’être positif pour le virus de la Covid-19 ?
Les griffures et morsures d’animaux susceptibles au virus de la covid-19 ne sont actuellement pas reconnues comme mode de transmission du virus de la Covid-19 (virus à transmission majoritairement respiratoire). Toutefois, toute griffure ou morsure par un animal constitue un risque pour toute une série d’autres pathogènes. La plaie sera donc immédiatement nettoyée et désinfectée correctement et il faudra prendre contact sans délai avec un médecin.

Un animal de compagnie peut-il être infecté par les différents variants du SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19) ?
Les animaux de compagnie déjà connus pour être susceptibles par la souche initiale du SARS-CoV-2 (chats, furet, hamster et dans une moindre mesure le chien) se sont également révélés susceptibles aux autres variants du SARS-CoV-2. Avec le recul, les infections chez les animaux de compagnie susceptibles par les différents variants du SARS-CoV-2 ne se sont pas révélées plus graves ou plus fréquentes qu’elles ne l’étaient auparavant. Il a été aussi généralement constaté qu’un humain préalablement infecté se trouvait en contact avec les animaux infectés. L’infection est majoritairement transmise de l’homme à son animal domestique.
Voir aussi les communications du RAGCA concernant les variants du SARS-CoV-2 (‘Variant of Concerns’) :
Communication du RAGCA aux vétérinaires à propos des « variants of concern » (VoC’s) du SARS-CoV-2 chez les animaux de compagnie (PDF)
Communication du RAGCA aux autorités à propos des « variants of concern » (VoC’s) du SARS-CoV-2 chez les animaux de compagnie (PDF)

Pour des informations et FAQ complémentaires, voir aussi les recommandations générales via ce lien vers l’onglet « Animaux domestiques »


Infection par le SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19 chez l’homme) chez les animaux de rente
Il n’existe actuellement aucune évidence de transmission du SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19 chez l’homme) de l’homme à l’animal de production autre que les mustélidés détenus en captivité. A noter que le chien viverin (‘raccoon dog’), également élevé en captivité pour production de fourrure dans certains pays est également connu pour être susceptible à l’infection par le SARS-CoV-2.

Prévention de l’infection à SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19 chez l’homme) dans les élevages de vison ou de furets.
Il a été démontré que les mustélidés, dont les visons, étaient plus sensibles à l’infection par le SARS-CoV-2 et des élevages de visons ont été confirmés positifs pour ce virus dans de nombreux pays (notamment aux Pays-Bas, au Danemark et aux Etats-Unis).
Afin de protéger nos élevages de visons et les personnes travaillant dans ces exploitations, un arrêté ministériel portant des mesures d'urgence pour effectuer une surveillance spécifique du virus du SARS-CoV-2 et la mise en place de mesures de biosécurité renforcées dans les élevages de visons a été publié. Cet arrêté tenait notamment compte des recommandations du RAGCA (Risk Assessment Group Covid Animals) et d’une analyse de risque. Pour plus d’information à ce sujet, consultez ce lien vers l’onglet « Surveillance épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux et pour en empêcher la dispersion dans les élevages de visons – Dispositions légales ».

Voir aussi les recommandations pour les élevages de visons/furets via ce lien vers l’onglet « Animaux domestiques »

Au cours du monitoring réalisé en fin d’année 2020, aucune infection de vison n’a pu être mise en évidence dans les exploitations belges. Toutes les exploitations de visons qui avaient conservé une activité en 2020 ont cessé cette activité au début de 2021. Les activités sont toujours arrêtées en 2022. Le monitoring est donc toujours actuellement suspendu. L’exploitation des visons sera officiellement interdite à la fin de l’année 2023 en Belgique.

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ACTIVITÉS OFFICIELLES DES VÉTÉRINAIRES AGRÉÉS - Tableau de priorités

Au cours des différents confinements, l’ensemble des activités officielles des vétérinaires ont été maintenues.



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Animaux domestiques

 

INFECTION À SARS-COV-2 (agent de la Covid-19 chez l’homme) CHEZ LES ANIMAUX DOMESTIQUES


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ANIMAUX DE COMPAGNIE

Mon animal de compagnie peut-il être infecté par le SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19 chez l’homme)?
En Belgique ,seuls quelques animaux de compagnie, principalement des chats, ont été testés positifs pour le SARS-CoV-2. La plupart de ces animaux vivaient isolés chez des personnes atteintes de la Covid-19 ou avaient un contact étroit avec elles. Cela indique donc que ces animaux ont probablement été infectés par les personnes chez lesquelles ils vivaient. Des études expérimentales ont montrées que les chats, les furets et le hamster doré pouvaient également être infectés mais que le chien n’était lui que très peu susceptible au virus.

Mon animal de compagnie peut-il être infecté par les différents variants du SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19) ?
Les animaux de compagnie déjà connus pour être susceptibles par la souche initiale du SARS-CoV-2 (chats, furet, hamster et dans une moindre mesure le chien) se sont également révélés susceptibles aux autres variants du SARS-CoV-2. Avec le recul, les infections chez les animaux de compagnie susceptibles par les différents variants du SARS-CoV-2 ne se sont pas révélées plus graves ou plus fréquentes qu’elles ne l’étaient auparavant. Il a été aussi généralement constaté qu’un humain préalablement infecté se trouvait en contact avec les animaux infectés. L’infection est majoritairement transmise de l’homme à son animal domestique. Si vous êtes malades de la Covid-19, évitez les contacts étroits avec votre animal domestique.

Mon animal de compagnie peut-il être infecté par l’homme ? Comment le protéger ?
Dans son avis sur le sujet, le Comité scientifique institué auprès de l’AFSCA indique qu'il s'agit d'un risque faible. Cependant, il est conseillé aux patients atteints de Covid-19 de prendre les mesures d'hygiène nécessaires lors des contacts avec leur animal (se laver les mains après avoir touché l’animal, limiter les contacts étroits, notamment en ne les laissant pas leur lécher le visage), ceci afin d’éviter que l’animal ne devienne porteur du virus et ne le véhicule pendant un petit laps de temps.

Les animaux de compagnie peuvent-ils infecter un homme s'ils ont été en contact avec des personnes infectées ?
On sait que l'environnement des patients atteints de la Covid-19 est susceptible d'être très fortement contaminé. Les animaux de compagnie qui vivent avec des personnes infectées peuvent être fortement exposés au virus. Jusqu'à présent et en comparaison avec le nombre de cas humains répertoriés, seul un nombre limité de cas de contamination d’un animal de compagnie par l’homme sont connus. Les infections expérimentales montrent que les chats, les furets et les hamsters dorés principalement sont réceptifs au virus. Jusqu'à présent, une seule évidence d’infection de l’homme par son animal de compagnie a été rapportée (cas de hamsters à Hong Kong). Bien que l'on suspecte que le virus causant la Covid-19 chez l'homme provienne, à l'origine, d'animaux sauvages, il est maintenant fortement adapté à l'homme (virus « humanisé »). Le risque de transmission du virus des animaux de compagnie à l'homme est négligeable par rapport au risque de transmission par contact direct entre êtres humains.
Néanmoins, il est fortement recommandé de continuer à appliquer les règles d'hygiène classiques (éviter les contacts rapprochés avec votre animal, surtout si vous êtes malade, se laver les mains après manipulation de tout animal, ne pas laisser l'animal vous lécher le visage). Ceci d'une part pour vous empêcher de transmettre le virus à votre animal de compagnie et, d'autre part, éviter que ce dernier ne devienne lui-même porteur du virus et ne le véhicule par contamination environnementale.

Est-ce nécessaire/utile de laver mon chien ou mon chat ? Puis-je « désinfecter » mon chien ou mon chat comme je le fais pour mes mains ? Comment faire en pratique ?
Attention, il ne faut surtout pas laver votre animal de compagnie (que ce soit entièrement, son pelage ou ses pattes) avec des produits désinfectants ou autre tel que du gel hydroalcoolique, du Dettol, de l’alcool ou encore de l’eau de Javel car cela peut provoquer des brûlures et des intoxications chez votre animal de compagnie.
Il n’est aucunement nécessaire de laver votre animal de compagnie après chaque sortie. Il est cependant recommandé d'appliquer les mesures d'hygiène requises lors de contacts avec votre animal (vous laver les mains après avoir touché l’animal, ne pas laisser l’animal vous lécher le visage). Si vous tenez vraiment à laver votre animal, un shampoing adapté aux animaux ou un savon doux suffit. Les coussinets plantaires peuvent être nettoyés au savon doux (surtout pas d’alcool).

Quelles dispositions prendre pour mon animal si je tombe malade et suis en incapacité de m’en occuper ?
Identifiez une personne de votre entourage qui pourra prendre soin de votre animal si vous en êtes malade de la Covid-19 et dans l’incapacité de pouvoir le faire. Assurez-vous que tout le nécessaire de soin à votre animal est disponible (comprenant au moins deux semaines de nourriture, de litière et de médicaments éventuels).
Si le propriétaire est hospitalisé, il est préférable qu’un membre de la famille proche ou une connaissance s’occupe de l'animal de compagnie sur place, dans son environnement familier.
Il est également recommandé de limiter autant que possible les contacts avec les animaux domestiques pour les patients infectés, et de respecter toutes les mesures d'hygiène.

Comment prendre soin des animaux de compagnie de patients infectés ?
Puis-je promener un chien qui vit chez un patient infecté ?

Il est recommandé de garder sur place les animaux de compagnie de patients infectés et autant que possible à l'intérieur, mais aussi d'éviter les contacts rapprochés entre le patient et ces animaux.
Il est cependant important de préserver le bien-être de l'animal en le sortant régulièrement. Il sera recommandé de maintenir les animaux, tout comme les hommes, à une distance physique des autres animaux et êtres humains (via l’utilisation de la laisse par exemple). Évitez également que le chien ne se promène librement et qu'il soit caressé par d'autres personnes. Il faut éliminer leurs excréments de l'environnement de manière hygiénique. Il est recommandé d’éviter des lieux dans lesquels d’autres animaux peuvent être rassemblés (parcs par exemple) lors de ces promenades. Après la promenade, procédez à un lavage soigneux de vos mains.

Puis-je encore laisser sortir mon chat dehors ?
Vous pouvez laisser sortir votre chat en extérieur.
Cependant, si vous êtes atteint de Covid-19 ou suspect de l’être, il est recommandé de maintenir votre chat à l’intérieur autant que possible et dans le respect du bien-être animal. Certains chats s’accommodent très bien de rester à l’intérieur.

Mon chien ou mon chat est malade, puis-je aller chez le vétérinaire ?
Oui, nous ne perdons pas de vue la santé de votre animal de compagnie. Veuillez tout d'abord contacter le cabinet de votre vétérinaire pour établir la nécessité d’une visite, comment organiser celle-ci et pouvoir traiter votre animal de la façon la plus adéquate.
Si vous êtes atteint de Covid-19 (ou une autre maladie transmissible), vous devez rester chez vous et minimiser les contacts avec d’autres personnes jusqu’à votre rétablissement :

  • S’il s’agit d’un rendez-vous pour votre animal de type non urgent (visite de contrôle annuel, rappel de vaccin de routine, chirurgie de convenance…) : il est recommandé de reporter la visite de votre animal en concertation avec le vétérinaire jusqu’à ce que vous ne représentiez plus un risque de transmission de la maladie.
  • S’il s’agit d’un rendez-vous pour votre animal qui ne peut pas être reporté, prenez contact avec votre vétérinaire pour déterminer la meilleure manière de prendre en charge votre animal en minimisant les risques de transmission du virus.

Puis-je faire vacciner mon animal de compagnie contre le SARS-CoV-2 ?
Aucun vaccin n'est actuellement disponible contre le Covid-19 chez les animaux de compagnie en Belgique. Le RAGCA s’est positionné par rapport à la vaccination des animaux contre le SARS-CoV-2.
Position du RAGCA concernant la vaccination des animaux contre le SARS-CoV-2 (PDF)
Cette position tient compte du contexte épidémiologique connu à la date du document.

Puis-je faire tester mes animaux de compagnie pour le SARS-CoV-2 ?
Il est possible d’effectuer des tests sur animaux de compagnie. Il appartiendra à votre vétérinaire, à la suite de l’examen de l’animal, de vous proposer le cas échéant de le faire tester.

Un animal de compagnie positif pour le SARS-CoV-2 doit-il être euthanasié ?
Non, absolument pas ! C’est l'animal domestique qui a été contaminé par le virus par contact rapproché avec une personne malade infectée par le SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19 chez l’homme). Ensemble, ils doivent être mis en quarantaine (et les mesures d'hygiène requises doivent être appliquées, comme le fait de se laver les mains après avoir touché l’animal).

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LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ASSOCIÉES AUX ANIMAUX DE COMPAGNIE

Ces mesures sont recommandées sans préjudice de décisions du Gouvernement quant à l’autorisation ou non d’ouverture de ces activités et aux conditions particulières d’accès qui y seraient associées.

Quelles sont les recommandations générales concernant les activités professionnelles associées aux animaux de compagnie ?
  • Les personnes impliquées d’une quelconque façon dans des activités avec des animaux, ne devraient pas exercer leur activité si elles sont confirmées ou suspectées d’être infectées par le SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19).
  • Les propriétaires confirmés ou suspectés d’être infectés par le SARS-CoV-2 ne devraient pas recourir à ce type de services.
  • Un animal de compagnie infecté ou suspecté de l’être par le SARS-CoV-2 ne devrait être amené pour recourir à ce type de services dans un délai de 14 jours postérieurs au résultat du test.
  • Pour toutes activités, respecter les normes d’hygiène générique (lavage des mains après un contact avec un animal et éviter de porter ses mains au visage préalablement au lavage des mains).

Quelles sont les mesures recommandées de manière générale lors d’activités professionnelles impliquant des chats, furets ou hamsters ?
  • Ne pas accepter de recevoir des propriétaires ou personnes confirmées ou suspectées d’être infectées par le SARS-CoV-2;
  • Dans la mesure du possible, se renseigner sur l’état de santé de l’animal et des autres animaux du foyer dont vous êtes amenés à vous occuper (apparition récente de fièvre, léthargie, écoulement nasal/oculaire, toux, éternuements, difficulté à respirer ou essoufflement, vomissements, diarrhée).
    • À l’exception des vétérinaires/pensions/refuges dans le cas d’animaux dont aucune personne ne pourrait s’occuper, ne pas accepter de s’occuper d’animaux de compagnie malades ou ayant pu être en contact avec personnes ou des animaux confirmés ou suspectés d’être infectés par le SARS-CoV-2;
  • Respecter autant que possible les mesures de distanciation physique et d’hygiène génériques;
  • Porter systématiquement un masque lors des contacts avec ces animaux; le port d’une visière est recommandé lors de contacts étroits;
  • Lavage systématique des mains lors de tout contact avec ces animaux, quels qu’ils soient.

Quelles mesures particulières sont recommandées dans les refuges/pensions pour animaux ?
En complément aux mesures recommandées de manière générale lors d’activités professionnelles impliquant des chats, furets ou hamsters (voir ci-dessus) :
L’hébergement d'animaux dont les propriétaires qui, pour des raisons autres que la Covid-19, ne peuvent plus s'en occuper (hospitalisation, décès, ...) peut se dérouler sans risques.
Dans le cas d’un animal provenant d’un foyer dans lequel une personne est confirmée ou suspectée infectée par le SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19) :
Si aucune solution ne peut être trouvée dans l’entourage de cette personne, les mesures préventives suivantes sont recommandées dès la réception des animaux dans le refuge/la pension :
  • Les chiens/chats/furets/hamsters seront logés individuellement dans un espace clos, de sorte qu'il n'y ait pas de contact (y compris via l'air) avec d'autres animaux ;
  • Les soigneurs prennent les mesures d'hygiène nécessaires lorsqu'ils s'occupent des animaux (se tenir à distance des animaux, se laver les mains après contact avec les animaux ou le matériel qui a été en contact avec les animaux) ; le port du masque ou, encore mieux, d’une visière est conseillé pour les soigneurs ;
  • Les mesures ci-dessus sont maintenues pendant une période minimale de 3 jours pour les chiens et de 14 jours pour les chats/furets/hamsters ;
  • Après le séjour de ces animaux, les zones et le matériel utilisé sont soigneusement nettoyés et désinfectés.
Des recommandations spécifiques à l’égard des refuges et centres de revalidation dans le cas d’un animal sauvage qui se révélerait positif au SARS-CoV-2 ont été émises par le RAGCA :
Recommandations du RAGCA en cas de résultat positif à un test de diagnostic de l’infection par le SARS-CoV-2 obtenu chez un animal sauvage vivant (PDF)

Quelles mesures particulières sont recommandées pour les salons de toilettage ?
En complément aux mesures recommandées de manière générale lors d’activités professionnelles impliquant des chats, furets ou hamsters (voir ci-dessus) :
Les recommandations suivantes sont à respecter pour les salons de toilettage :
  • ne pas se rendre dans un salon de toilettage si le propriétaire d’un animal ou un membre du foyer dans lequel vit l’animal est atteint de la Covid-19 ou suspect d’être infecté par le virus ;
  • ne pas amener votre animal dans un salon de toilettage si celui-ci est infecté ou suspecté d’être infecté par le Covid-19 ;
  • ne pas se rendre à domicile si le propriétaire de l'animal ou un membre du domicile dans lequel vit l’animal est confirmé ou suspecté d’être infecté par le Covid-19 ;
  • dans le cas d'un chat, ne pas se rendre dans un salon de toilettage au cours des 14 jours suivant un test positif pour le Covid-19 qui aurait été obtenu sur cet animal ;
  • un shampouinage de l’animal sera réalisé avant tout autre soin lorsque c’est possible (tout autre produit n’est pas nécessaire) ;
  • les mesures classiques d’hygiène contre le Covid-19 (lavage des mains, éviter de se toucher le visage sans lavage des mains après un contact avec l’animal) et le port du masque ou encore mieux d’une visière est conseillé pour la personne effectuant le toilettage.


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ANIMAUX DE PRODUCTION

Il n’existe actuellement aucune évidence de transmission du SARS-CoV-2 (agent de la Covid-19 chez l’homme) de l’homme à l’animal de production (autre que les mustélidés).

Prévention de l’infection par le SARS-CoV-2 dans les élevages de visons ou de furets.
Des élevages de visons dans plusieurs pays (notament aux Pays-Bas, au Danemark et aux Etats-Unis) ont été confirmés positifs pour le SARS-CoV-2. Compte tenu du fait que les visons appartiennent à la même famille (mustélidés) que les furets dont on savait déjà qu'ils étaient susceptibles au SARS-CoV-2, ce résultat n'est pas surprenant. Une souche virale de SARS-CoV-2 génétiquement proche de celles circulant chez les visons infectés aux Pays-Bas a aussi été détectée chez deux personnes qui avaient des contacts étroits avec ceux-ci.


Depuis le 29 juin 2020, il est maintenant obligatoire pour les éleveurs de visons/furets de contacter immédiatement leur vétérinaire s’ils constatent tout signe clinique suspect (fièvre, léthargie, écoulement nasal/oculaire, toux, éternuements, problèmes respiratoires ou essoufflement, vomissements, diarrhée) chez un ou plusieurs animaux. Si le vétérinaire constate qu'il y a des raisons de suspecter une infection par le SARS-CoV-2, il doit le signaler immédiatement par téléphone à l'unité locale de contrôle (ULC) (voir l’onglet « Infection par le SARS-CoV-2 chez les animaux : Maladie à déclaration obligatoire »). L’AFSCA a déjà pris contact avec les vétérinaires responsables des exploitations de visons en Belgique pour les en avertir.


De plus, un arrêté ministériel tenant compte des recommandations du RAGCA (Risk Assessment Group Covid Animals) et de l’analyse de risque est entré en vigueur le 26 août 2020. Cet arrêté, d’application immédiate, impose aux responsables des élevages de visons :

  • d’ appliquer des mesures de biosécurité renforcées dans leurs exploitations pour empêcher l’introduction et la propagation du virus du SARS-CoV-2 ;
  • d’informer immédiatement l’ULC lorsqu'ils constatent une mortalité ou une morbidité anormale chez les visons d’élevage ou s’il y a d’autres raisons qui laissent supposer qu’il s’agit d’une contamination par le virus du SARS-CoV-2.


Cette nouvelle législation prévoit également la mise en place d’une surveillance obligatoire envers le virus du SARS-CoV-2 (agent responsable de la Covid-19 chez l’homme) dans tous les élevages de visons actifs. Pour plus d’information, consultez ce lien vers l’onglet « Surveillance épidémiologique du virus du SARS-CoV-2 chez les animaux et pour en empêcher la dispersion dans les élevages de visons – Dispositions légales ».

Voir aussi les recommandations du RAGCA



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Animaux détenus dans des parcs ou des zoos

 
Suivi des recommandations à destination des parcs zoologiques (PDF) (10/09/2021)
Communication de l’AFSCA pour les parcs zoologiques (PDF) (05/03/2021)

Notre mission est de veiller à ce que tous les acteurs de la chaîne fournissent aux consommateurs et les uns aux autres une assurance optimale que les aliments, les animaux, les plantes et les produits qu'ils consomment, utilisent ou détiennent sont fiables, sûrs et protégés, maintenant et à l'avenir.

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