Afficher cette page en :   Français   Néerlandais
 
  RECHERCHER

Recherche de A à Z
 
Accueil > Professionnels > Production animale > Produits animaux > Poissons, mollusques et crustacés frais
Professionnels A propos de l'AFSCA Organigramme Contact Agréments, autorisations et enregistrements Autocontrôle Cantines scolaires Check-lists "Inspections" Denrées alimentaires Exportation pays tiers Financement de l'AFSCA Importation pays tiers Laboratoires Législation Notification obligatoire Production animale / Santé animale Production végétale Vente à la ferme Vétérinaires indépendants Bio-ingénieurs, ingénieurs industriels, bacheliers et masters indépendants Publications Utiles Cellule de vulgarisation et d'accompagnement Service de médiation Comités Comité consultatif Comité d'audit Comité scientifique Consommateurs

 
 

Poissons, mollusques et crustacés frais



 
 

L’AFSCA contrôle la sécurité alimentaire des poissons de mer mis sur le marché par le biais des minques belges et des poissons issus de l’aquaculture belge, mais aussi celle des poissons, mollusques et crustacés importés.

Dans ce but, l’AFSCA contrôle non seulement les produits proprement dits mais effectue aussi des inspections dans toutes les entreprises actives dans ce secteur.
   
  Dans le cadre de son programme de contrôle, l’AFSCA vérifie si les poissons, mollusques et crustacés sont conformes aux normes sanitaires. Ces contrôles portent sur :
 
  • la fraîcheur : examen visuel, complété éventuellement par des analyses ;
  • la présence de parasites : p.ex. larves de nématodes du genre Anisakis
  • la présence de résidus : p.ex. acide borique et acide sorbique dans les crevettes cuites
  • la présence de contaminants : p.ex. métaux lourds, dioxines,…
  • la présence de biotoxines marines

Pour se nourrir, les mollusques bivalves (p.ex. moules, huîtres, coquilles Saint-Jacques) captent des microalgues (phytoplancton) en filtrant l’eau de mer. Certaines espèces de phytoplancton produisent des toxines qui s’accumulent dans les mollusques : les biotoxines marines.

La consommation de mollusques dans lesquels se sont accumulées des biotoxines marines peut provoquer des maladies chez l’homme. Différents syndromes sont possibles : troubles nerveux et symptômes de paralysie (PSP: Paralytic Shellfish Poisoning), désorientation et amnésie (ASP: Amnesic Shellfish Poisoning), vomissements et diarrhée (DSP: Diarrhetic Shellfish Poisoning).

  • la présence d’histamine

L’histidine présente naturellement dans le poisson peut être transformée en histamine sous l’effet de certaines bactéries. Certaines espèces de poisson, comme le thon, le maquereau, les sardines, le hareng, les anchois,… ont une teneur élevée en histidine. Des teneurs élevées en histamine sont susceptibles de se former lorsque les conditions de manipulation ou de stockage du poisson ne sont pas conformes (p.ex. température de conservation trop élevée). La consommation de poisson présentant des teneurs élevées en histamine peut provoquer des symptômes d’intoxication (nausées, éruptions cutanées, maux de tête, troubles gastro-intestinaux, …). L’histamine n’est pas détruite lors de la cuisson du poisson. Il est donc très important de conserver le poisson frais sous forme réfrigérée (0-4°C) afin de réduire au minimum la formation d’histamine.

  • la mise sur le marché éventuelle d’espèces toxiques de poissons (p.ex. poissons tropicaux, tels que le poisson-lune).
   
  Ces contrôles ne dispensent pas pour autant les opérateurs de l’obligation de surveiller eux-mêmes, en première ligne, certains de ces éléments.
   
 

Outre le contrôle des normes sanitaires, l’AFSCA effectue des inspections dans les minques, sur les bateaux de pêche, dans la production aquacole, dans les établissements de transformation de poisson, …

Le but de ces inspections est de vérifier si les exploitants répondent aux exigences réglementaires en matière d’infrastructure, d’hygiène au travail, d’autocontrôle, de notification obligatoire, de gestion des déchets, d’étiquetage des produits, …

   
  La législation en la matière figure notamment dans les textes suivants :
 
  • Règlement (CE) n° 852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires.

(Numéro CELEX - 32004R0852 - pour consulter la version consolidée)

  • Règlement (CE) n° 853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale (sections VII et VIII). 

(Numéro CELEX - 32004R0853 - pour consulter la version consolidée)

  • Règlement (CE) n° 2074/2005 de la Commission du 5 décembre 2005 établissant des mesures d’application relatives à certains produits régis par le Règlement (CE) n° 853/2004 et à l’organisation des contrôles officiels prévus par les Règlements (CE) n° 854/2004 et (EG) n° 882/2004, portant dérogation au Règlement (CE) n° 852/2004 et modifiant les Règlements (CE) n° 853/2004 et (CE) n° 854/2004.

(Numéro CELEX - 32005R2074 - pour consulter la version consolidée)

  • Règlement (UE) 2017/625 du Parlement européen et du Conseil du 15 mars 2017 concernant les contrôles officiels et les autres activités officielles servant à assurer le respect de la législation alimentaire et de la législation relative aux aliments pour animaux ainsi que des règles relatives à la santé et au bien-être des animaux, à la santé des végétaux et aux produits phytopharmaceutiques.

(Numéro CELEX - 02017R0625 - pour consulter la version consolidée)

  • Arrêté royal du 22 décembre 2005 fixant des mesures complémentaires pour l’organisation des contrôles officiels concernant les produits d’origine animale destinés à la consommation humaine.

(Numéro NUMAC - 2005023111 - pour consulter la version coordonnée)

  • Arrêté royal du 13 juillet 2014 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires.

    (Numéro NUMAC - 2014018271 - pour consulter la version coordonnée)

  • Arrêté royal du 30 novembre 2015 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires d’origine animale.

(Numéro NUMAC - 2015018401 - pour consulter la version coordonnée)

   
 

La vente directe des produits de la pêche par les pêcheurs vers le consommateur final doit également respecter les dispositions réglementaires. Les produits de la pêche capturés en mer ne peuvent être livrés au consommateur final à partir du navire qu'après l’accostage ou à quai, et cette livraison ne peut excéder 100 kg par débarquement. Ces ventes directes de produits de la pêche ne sont pas possibles à d'autres opérateurs (B2B).

La législation en la matière figure dans le texte suivant :

  • Arrêté royal du 7 janvier 2014 relatif à l'approvisionnement direct par un producteur primaire du consommateur final ou du commerce de détail local en petites quantités de certaines denrées alimentaires d'origine animale.

          (Numéro NUMAC - 2014018021 - pour consulter la version coordonnée)

   
   
Notre mission est de veiller à ce que tous les acteurs de la chaîne fournissent aux consommateurs et les uns aux autres une assurance optimale que les aliments, les animaux, les plantes et les produits qu’ils consomment, utilisent ou détiennent sont fiables, sûrs et protégés, maintenant et à l’avenir.

Version imprimable   |   Dernière mise à jour le 26.01.2022   |   Haut de la page


Conditions d'utilisation & disclaimer   |   Copyright © 2002- FAVV-AFSCA. Tous droits réservés   |   Extranet