 |
|
 |
 |

 |
 |
Fipronil dans les œufs (03/08/2017) |
|

 |
Le Parquet réalise avec le soutien de l’Agence alimentaire une enquête relative à l’utilisation du fipronil dans le secteur de la volaille. L’utilisation de ce produit n’est pas autorisée dans ce secteur et est donc illégale.
L’enquête judiciaire a pour objectif d’investiguer en profondeur sur le commerce illégal. Il est important de donner toutes les chances pour que cette investigation aboutisse et donc de ne pas fournir des informations qui pourraient la mettre en péril. L’AFSCA respecte donc totalement le secret de l’enquête judiciaire.
La politique menée en relation avec les mesures à prendre est totalement en concordance avec les directives européennes en la matière qui ont été diffusées par la Commission via le système RASFF le 31 juillet. Tant la Belgique que les Pays-Bas suivent cette approche.
L’AFSCA tient particulièrement à informer les consommateurs sur les risques potentiels pour la santé publique.
Sur la base des informations qui ont été mises à sa disposition, l’AFSCA a par mesure de précaution, bloqué des producteurs d'œufs. Dans toutes les entreprises, des échantillons ont été prélevés pour analyser la présence de fipronil. De plus, ces entreprises ont dû informer leurs clients afin que ces derniers puissent retirer leurs œufs du marché. Et l’AFSCA vérifie si cela a effectivement lieu.
Vu que les teneurs en fipronil constatées dans les œufs sont en ce moment largement en dessous des valeurs seuils convenues au niveau européen il n’a pas été nécessaire de faire un recall comme cela a dû être effectué au Pays-Bas.
Tous les œufs qui, selon nos analyses, contiennent du fipronil sont détruits, même si, selon les directives européennes, les concentrations détectées jusqu'à présent, ne représentent pas un danger pour la santé publique. Le fipronil est une substance illégale et ne peut pas entrer dans la chaîne alimentaire.
Les exploitations dans lesquelles la présence de fipronil dans les œufs a été détectée, ne peuvent reprendre leur activité que si l'AFSCA est certaine qu’il n’y a pas de problème pour la chaîne alimentaire. Les entreprises concernées doivent démontrer via leurs propres contrôles qu'elles n’ont pas détecté de fipronil dans leurs « nouveaux » œufs. Ensuite, l’AFSCA viendra à son tour prélever un échantillon officiel et l'analysera. L’entreprise est uniquement libérée lorsque la présence de fipronil n’est plus détectée dans les analyses de l'AFSCA.
L'enquête est toujours en cours. Si des résultats d'analyse devaient révéler un dépassement de la valeur seuil prévue au niveau européen, l'Agence alimentaire en informerait immédiatement les consommateurs et prendra alors les mesures nécessaires pour garantir la sécurité alimentaire. |
|
 |
 |